Son histoire

Faits marquants

La population a été autrefois employée uniquement à la culture.
En 1837, il y avait 657 hectares de terres labourables, 5 hectares de jardins, 1 hectare de vignes et 62 hectares de bois.
Aujourd’hui son territoire est de 745 hectares. Les vignes ont disparu, les bois sont restés.
La nationale 1017, autrefois appelée la route de Flandre, artère de Paris à Lille, passe du Sud au Nord dans la partie ouest du territoire. Son tracé rectiligne date de 1785. Le village est traversé par la départementale 10.
Son terroir est presque entièrement constitué par une grande plaine qui monte en pente douce vers le Nord, en direction d’Estrées –saint- Denis. Mais un monticule apparaît au Nord Est, en limite du canton, se soudant à la butte jumelle de Grandfresnoy pour constituer la « Montagne » laquelle domine les terres de 60 à 70 mètres.
Les altitudes relevées sur le territoire indiquent 44 mètres à la limite Sud, vers Houdancourt, 50 à 55 au village, 52 sur la RN 1017, à la limite méridionale et 70 à la limite septentrionale, 125 sur la montagne.
Jadis, à Sacy-le-Petit, il y avait deux Moulins à vent « à farine » l’un sur la colline (la Montagne) porte sur la carte Cassini (vers 1750) et sur une autre carte de 1837, l’autre au Nord et non loin du village, localisé aujourd’hui par le lieu-dit « le moulin brulé ».

Le bois n’a pas toujours été aussi boisé. En effet, sur une carte de 1792, on distingue la Montagne de Sacy-le-Petit et de Grandfresnoy avec les moulins sans aucune végétation.
Les moulins ont cessé leur activité en 1882 et ces 2 montagnes ont été reboisées.

Avec les céréales de l’époque, les chardons drapiers furent cultivés à partir de 1780. C’était la spécialité de la commune. La vente annuelle des « foulons » se pratiquait à Grandfresnoy.
Le chardon servait aux textiles (toile à matelas) et à peigner la laine.
Le lieu-dit le « frotte au cul » est sans doute un vestige de cette culture.
Sacy-le-Petit n’a pas de cours d’eau. Avant l’adduction d’eau potable (à partir de 1940) les habitants utilisaient l’eau des puits, dont il reste 3 édifices, et le bétail, l’eau des trois mares.

Une, au niveau de la sente de l’église, on l’appelait la mare à purin car le purin de la ferme d’en face se déversait dedans. Elle a été bouchée en 1953.

Une autre, en bas de l’actuelle place de la liberté. Pas de date connue pour le bouchage de cette mare.
Sur cette place il y avait une pâture. Cette parcelle a été achetée par la commune en 1942, pour usage de place Publique.
Elle s’est appelée place de la liberté en 1967. Année où toutes les rues de Sacy-le-Petit ont été rebaptisées.
La fête communale ou patronale se déroulait à cet endroit depuis 1952. Aujourd’hui elle est installée sur notre nouvelle place du centre bourg.

La troisième mare, la plus importante car elle recevait toutes les eaux pluviales de la plaine où le bétail s’y abreuvait.
En 1963, les membres du conseil municipal l’ont bouchée.
Quand elle a été comblée, la municipalité a planté 12 acacias boule d’où le nom de la place des acacias.

Le monument aux morts

Il a été construit aux environs de 1920 par Monsieur BILBAUT (MARBRIER) pour honorer les disparus de la première guerre mondiale. Modeste dans son aspect, faisant face à l’Est d’où sont venues les invasions, sur lequel sont gravés en lettres d’or les noms des combattants de 1914-1918 et 1939-1945, il témoigne du patriotisme des habitants et de leur vénération pour les glorieux disparus.

L’Eglise

De style Roman, l’édifice remonte au 10 ou 11ème siècle. Il a été reconstruit en 1787-1789.
Son clocher latéral et carré est classique de la période Romane. C’est la partie la plus ancienne. De cette époque, il demeure le chœur et certains chapiteaux.
Vers l’an 800, il y avait une chapelle latérale à l’église.
La fille de Philippe 1er de la Mothe d’Houdancourt y a été inhumée en 1636.
Sa façade présente un fronton triangulaire néo-classique ajouté en 1789, à la veille de la Révolution. On l’appelait le fronton Révolutionnaire.
On remarque le dit « retour à l’antique » sur sa corniche à goutte surmontée d’un triangle tout à fait XVII ème siècle

Notre église est dédiée à saint- Quentin.
Vers 300, Quentin, 5ème fils d’un sénateur Romain ZENON, décide de changer de vie, de tout quitter pour Jésus Christ. Il demande le baptême.
Le pape l’envoie alors évangéliser la GAULE à pied. Il arrive dans le Vermandois avec LUCIEN qui fut le 1er évêque de Beauvais. Ils sont devenus des Martyrs. Ils n’étaient pas les bienvenus car ils venaient prêcher l’évangile à des populations non chrétiennes dans le but de les convertir au christianisme. Dans notre église on le voit attacher sur sa chaise de torture.

La toiture du clocher a été refaite en 1972. Pour que ces travaux soient possibles à réaliser, les habitants de Sacy-Le-Petit se sont cotisés. Notre église possède une cloche en bronze de 1718.
Ses ornements sont un Christ, sous lequel se trouve l’estampille du fondeur et la vierge, couronnée, tenant de la main droite un spectre et sur le bras gauche l’enfant Jésus.
Elle a été classée auprès des monuments historiques en 1912.

Elle a été bénie par Monseigneur Francois SUMPHORIEN DUBOIS, prêtre curé de Sacy-le-Petit. Elle a été nommée Charlotte Marie Geneviève. Son parrain est seigneur Messire Charles comte de la Mothe d’Houdancourt.
Sa marraine est Dame Marie Geneviève PERAULT de saint Paul, Abbesse du val de Grâce. En bas de la cloche se trouve Jacques DELAYEN, marguiller chargé de la garde et de l’entretien de notre église.

Au 19ème siècle, les tomettes ont remplacé les dalles funéraires, ôtées à la Révolution. Désormais, on n’a plus le droit de se faire enterrer dans l’église. Autrefois, le cimetière était autour de l’église.
Le cimetière actuel est hors de la zone habitée pour répondre aux directives préfectorales à la suite de l’épidémie de choléra qui ravagea la région au début du XIXème siècle. A Sacy-Le-Petit, il y a eu de nombreux décès.
Les vitraux de 1898-1899 sont l’œuvre de Louis KOCK, peintre verrier à la manufacture de Beauvais.

Sacy de nos jours

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